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de Panam à Dam

12 mai 2010

Une p'tite course fort sympathique

Si le mois d'avril a été plutôt tranquille en terme de compétition, et notamment pour cause de vacances, le mois de mai a été plus dense. J'ai d'abord décidé de courir un autre 10 km après mon semi-marathon de Paris qui m'avait alors laissé un goût amer. Et puis, mon prochain challenge s'avançant à grand pas, il était temps de voir que je pouvais donné sur un triathlon.

Mais revenons au 10 km, ne souhaitant pas faire une grande manifestation, je me suis inscrit à une petite course pour une grande cause : les 10 km de l'Anorgend. Non l'Arnogend n'est pas une maladie orpheline et ce n'est pas non plus un lieu dit de la Creuse (Que mes amis creusois veuillent bien me pardonner). L'Arnogend est l'association des réservistes de la Gendarmerie qui organise donc cette course au profit, cette fois-ci, de la lutte contre la mucoviscidos. Quitte à payer pour courir autant qu'une partie des gains soient reversés à ce type de cause.

Je pensais alors que cette course aurait son lot de supporters. Nous ne fûmes que 203 en ce dimanche très matinale (oui les réservistes comme les militaires de carrière ne semblent pas être des farouches partisans de la grasse matinée). Pourtant avec un temps ensoleillé et des conditions climatiques idéales, ce fût presque un bonheur de courir (le presque se référant à l'horaire de la course).  Le parcours dans le bois de Vincennes est agréable et plutôt roulant. En plus, avoir des gendarmes qui vous indiquent les chemin, celà ne manque pas d'un certain cachet.

J'en ai profité pour améliorer encore une fois mon temps sur ce parcours...Je finirais bien par descendre en dessous de 40 minutes.

Le prochain challenge le triathlon découvert d'Enghien les Bains

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15 mars 2010

un Second-semi

Dans la préparation de sport d'endurance, il est bon de réaliser des sorties plus longues. Les 10 kms, certes, sont des sympathiques sorties mais ne mettent pas en jeu les mêmes filières énergétiques et ne suffisent sûrement pas pour progresser en endurance générale.

 

Afin de jauger de mes progrès, je m'étais donc inscrit au semi-marathon de Paris. Une sorte de cerises sur le gâteau après les 2 épreuves de 10kms placées en début d'année (le 24 janvier pour les 10 du 14ème et le 7 février pour les foulées de Vincennes).

 

Seulement voilà, enchaîner des épreuves différentes de manière aussi proche peut provoquer lassitude et blessures. Heureusement, rien de tout ça. En revanche, ma préparation au semi de Paris n'a pas été suffisante. Après les foulées de Vincennes, j'ai voulu me donner une petite semaine plus tranquille ce qui a réduit mon entraînement considérablement puisque le semi se déroula moins de 4 semaines après les 10 de Vincennes. Ce qui devait arriva. j'ai bien tenu le rythme fixé et avec une régularité de métronome pour les temps de passage, du moins jusqu'au 15 km. Après les complications sont arrivées, point de côté impossible à se débarrasser, fatigue musculaire ( par manque de fond) et donc un bouclage du semi en 1h37 min. Avec les 6 derniers kilomètres effectuée en 31 minutes (soit plus de 5 min/km contre moins  4min30/km sur les autres tranches)

 

Conclusion: je ne tenterai plus de vouloir combiner des 10 kms et des 21 dans un même programme d'entraînement. Certes, je suis heureux car j'ai gagné 7 minutes par rapport à mon premier semi mais j'aurais du et pu le finir en 1h33 comme envisagé.

 

Puisqu'il faut un choix, je me lance dans des 10kms en vue de mon challenge quant à mon premier triathlon CD.

11 mars 2010

Un triathlon, apprendre à nager..mode de pensée

La préparation d'un triathlon n'a rien d'une sinécure à commencer par la natation. et pourtant, je ne suis pas craintif de l'eau, je nage plus que correctement la brasse et le dos, et je pensais m'en sortir avec le crawl (mais je suis aussi très dense et nage beaucoup en force)

Pour ce qui sont des nageurs avertis ou alors des hommes-poisson, il risque de ne pas comprendre grand chose à ce billet. Car Nager, si ce n'est pas une torture quand il s'agit de barbauder ou de faire quelques brasses, celà en devient une quand il s'agit de nager le crawl le plus longtemps possible. Alors pourquoi le crawl, il semble que celà soit la nage la plus rapide. Malheureusement, pour moi, celà reste encore la brasse ou le dos: et en plus c'est moins fatigant. Certes, le dos en eau libre, ce n'est pas gagner. Quant à la brasse, il s'agit de ne pas se faire raprater par le "bateau balais" (ça existe ?).

Alors pour faire simple, je me suis dis que visiblement ma technique ne devait pas être au point pour d'une part nager plus vite en crawl et d'autre part nager plus longtemps. Pour remedier à celà, j'ai donc décidé de reprendre des cours de natation. Comme un novice, je suis allé voir le maître nageur et j'ai demandé à prendre des leçons. Un peu interloqué, il a accepté sans véritablement comprendre l'objectif.

Je dois dire que l'expérience est très enrichissante et pas uniquement d'un point de vue sportif: certes, je progresse, du moins je le crois. Mais c'est surtout la gymnastique de l'esprit qui est intéressante. Car la demande n'est pas de comment je m'améliore pour nager mieux. Non, j'ai souhaité partir de 0 (ou presque). Il y a donc un travail de désapprentissage avant même le travail d'apprentissage. Chaque exercice, chaque éducatif, je dois exécuter exactement ce que souhaite le maître nageur, et non pas ce que j'ai compris par rapport à la nage. Pour être sûr de réaliser rigoureusement l'éducatif ou l'exercice, je me force à questionner pour une meilleure compréhension et éviter toute interprétation. Parfois ceci n'est pas sans me laisser dans des situations gênantes car le maître nageur doit avoir des doutes dans mes capacités de compréhension.

Se forcer à "être le plus bête" possible pour progresser davantage.... ne serais ce pas un peu à contratrio de notre vécu éducatif?

 

1 février 2010

Mon premier 10 kms

Et dire que je croyais un 10 bornes être une partie de plaisir. Sérieusement comment ne pas penser celà quand on a réalisé un marathon?.. C'est même limite d'un regard dédain qu'on entame la préparation à cette épreuve..."Fis, 10 kms, ça doit être intéressant sportivement à faire sur les mains!!!" Heureusement ou pas, la réalité de l'exercice vient me rappeler à l'ordre et à la modestie.

On ne court pas 10 kms comme on court un marathon ou un semi. Sauf si l'objectif est de finir la course sans se préoccuper du chronomètre : après tout 10 kms , c'est déjà une belle sortie.

En revanche, l'histoire est tout autre pour ceux qui regardent le chrono en espérant faire un temps "respectable" (c'est à dire un temps qui est la conséquence d'une accélération de sa vitesse moyenne au regard d'un marathon ou d'un semi). Un 10 kms doit se courir entre 91 et 95% de sa FCM. Sachant qu'à partir de ce seuil, on est en résistance dure, le 10 kms devient une petite souffrance plus ou moins longue en fonction du temps mis. Autant dire que les vrais vénards sont ceux qui mettent le moins de temps. C'est vrai quitte à souffrir, il est préférable que celà dure 30 minutes ou moins que 40 minutes ou plus.

Personnellement, j'ai souffert 42 minutes et 46 secondes (non là vraiment, les secondes sont importantes). Et le pire, si vous suivez le programme, c'est que je vais remettre celà...en espérant souffrir moins longtemps cette fois!!!!

4 janvier 2010

Les résolutions du début d'année : point sur le programme.....

Alors pour faire un point, pour ceux qui suivent, ils sont nombreux : j'ai décidé, après avoir fait mon premier marathon, de réaliser le triathlon de Paris.

N'étant pas un triathlète, je dois donc me fixer quelques challenges intermédiaires. J'ai donc commencé par me fixer quelques courses non seulement pour m'exercer mais aussi pour le plaisir:

mes courses à venir sont:

  • Les 10 kms de L'OMS 14ième

  • Les foulés de Vincennes (10km)

image_foulees_vincennes_1_

  • Le semi marathon de Paris

image_semi_de_paris

 

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29 décembre 2009

Une p'tite corrida de fin d'année, olé!!!!!

Petit rappel : certains avaient eu l'incroyable chance de jouer, non pas "à qui veut gagner des millions" (je n'ai pas, encore, les moyens) mais au "p'tit jeu sans conséquence" dont le principe était, on ne peut plus simple, de donner le temps mis pour mon premier marathon (Amsterdam 2009). Comme pour le loto, 100% des gagnants ont tenté leur chance. Les heureux ont mérité, comme prévu, une petite coupe de champagne offerte dans mon humble demeure.

Pour les perdants, les choses étaient moins alcooliques mais plus sportives: ils s'engageaient, sur l'honneur, à courir au moins 5 kms. Force est de constater qu'il y a des joueurs n'ayant pas respecté leur part du contrat. De là à dire, qu'ils n'ont pas d'honneur, de fair play, de paroles...., il n'y a qu'un pas que, vous l'aurez compris, je ne franchirai pas. Fort heureusement, une partie s'est efforcée de respecter leur engagement (on pourrait pousser le vice à dire qu'on a été dans une démarche win-win mais vue le contexte le win-lose est plus approprié).

Alors je veux rendre un hommage à cette partie qui a participé avec l'art et la manière à la Corrida d'Issy les Moulineaux. Retour sur une sympathique épreuve.

  1. La phase de motivation : Alors que rien ne semble motiver les perdants, du moins une majorité, à honorer leur part du contrat, intervient alors "ma bonne féé" (sisi elle existe, on en a tous une). Après quelques échanges verbaux accompagnés de verres (ou peut être l'inverse), le lien pour l'inscription à la corrida est envoyé. Après une première vérification, au bout d'une semaine, il faut relancer un peu tout le monde. Mais heureusement, les inscriptions arrivent. Certain, gentleman, prend en charge l'inscription de celle partie déjà à l'aventure : un treck dans l'Atlas pour s'entraîner au 6 kms, c'est le paroxysme du chic, non?

  2. La préparation : Là, ça rigole plus. Enfin ça dépend pour qui. Vélo elliptique pour certain, treck pour d'autre (enfin on va pas non plus en rajouter), et une dream team féminine se prend au jeu et va courir  au jardin du Luxembourg : entraînement qui leur coûtera cher, et au sens propre du terme.

  3. La course : Formidable! Avant le départ, le rendez-vous est fixé mais pas facile de se retrouver dans cette masse de gens. On croise des pères noël déjà prêts pour leur course mélangés à des joggers habillés de circonstances (Y aurait il de la performance en vue?). Enfin vue le nombre de pères noël et déguisements, on pourrait croire que les intrus sont ceux qui sont vêtus en jogger. Vin chaud à disposition conforte l'esprit de la corrida: LA CONVIVIALITE.

C'est d'ailleurs dans cette convivialité que notre petit groupe s'est lancé dans le 6 kms. Malgré notre départ un peu désordonné, une organisation s'établit de fait (est ce la présence de consultant en orga et management???? peut être). Bref, nous courons en binôme (tu parles d'une organisation....et dire qu'on les paie cher, voire très cher). Je dois dire que, personnellement, j'ai trouvé mon binôme extraordinaire : pas vraiment habillé en coureur mais pas déguisé non plus (enfin je ne crois pas), portant un sac à dos (il restait des traces de l'entraînement coûteux de la dream team!!!). Enfin, le plus extraordinaire a été sa course. Si nous avons fait une première boucle de 3kms à allure d'échauffement, une petite accélération s'est faite dès la seconde boucle ajoutant à mon binôme un joli rouge au visage. Il a fini par la force de sa volonté (c'est beau un homme dans l'effort).

Quant à la dream team (3 filles au départ), elles sont scindées en 2 goupes. L'une d'elle a décidé de courir en binôme (pourtant elle n'est pas consultante en organisation..) avec son cher époux. L'autre binôme avaient également la particularité d'avoir un partenaire portant un sac (déguisement à la mode me direz vous....non toujours un souvenir très persistant d'un entraînement au jardin du Luxembourg). Même si on ne sait toujours pas ce qu'il "y dans les sacs des filles" (cf Camille), on se doute du poids du dit sac!!! résultat elles terminent courageusement dans des temps, certes respectables, mais bien en deçà de leur potentiel (normale dans le binôme, il y avait ma "féé").

Le binôme époux épouse arrive les derniers du groupe. Mais chapeau bas, parce qu'ils l'ont fait et surtout qu'être un grand fumeur, ne jamais courir et décider d'accompagner sa femme qui, elle, a joué au "p'tit jeu sans conséquence" mais a perdu, celà force au véritable respect . Bravo!!!!

Pour conclure: Après tant d'efforts, le réconfort, nous sommes allés vin chaud bruncher pour garder l'esprit de conviviabilité. Alors UN GRAND MERCI pour votre participation. Vous avez été tous FORMIDABLES (on se croirait un peu à "l'école des fans" là non?). remerciement spéciale à ma "douce féé" qui, non seulment avait gagné au "p'tit jeu sans conséquence" mais a su motiver les perdants en participant à cette corrida. Oléééééééééé.

26 novembre 2009

En cette fin d'année qui s'annonce...

Et oui! la fin de l'année approche et ne s'annonce pas si froide que celà....Enfin presque.

imagesIl est d'usage pour les coureurs avertis mais non avertis aussi de participer à des corridas. Que les novices, comme moi, se rassurent, il n'y a pas de taureau , ni même de vachette d'Interville (grand moment télévisuel, n'est-il pas)

Non en fait, il s'agit de courses de longueur variable où avant tout une ambiance de fête doit régner...OOOOOllllllllééééééééé.

Personnellement, je serai de la fête, enfin je l'espère et vous invite tous à vous inscrire à la corrida d'Issy les Moulineaux, très réputée notamment pour sa course de Père Noël. (PS : je ne fais ni partie du comité organisateur, ni d'un éventuel sponsor, et n'est aucune relation de loin ou de près avec la mairie)

Comme un p'tit clic vaut mieux qu'un long discours, je ne saurais que trop vous suggérer la visite du site

http://corrida.delasource.com/

Enfin, j'espère que les CLM members (surtout les actifs) nous feront la joie de leur si chaleureuse présence.

Sinon 

images_1


 

19 novembre 2009

Réseau

Dans l'idée, d'aller toujours plus loin et pas seulement sportivement. Il y a le réseau et dans ce cadre là, j'ai assisté à une formation fortement intéressante animé par un consultant mobilité de l'APEC.

Au delà de la méthode, que je ne développerai pas ici. J'aimerais vous faire partager simplement une p'tite chose mais avec une grande importance que sont les valeurs du réseau.

solidarité
générosité
partage
échange.

Certes, tout le monde ne suit pas ses valeurs sûrement pour des raisons qui leur appartiennent. Là, n'est de toute façon pas l'objet du débat si débat il y a.

En réalité, je veux juste me permettre un parallèle, peut être anodin pour certain, avec le sport. Il est très intéressant d'avoir des valeurs similaires:

Solidarité : le sport en général, le rugby en particulier, revendique fortement cette valeur
Générosité : Dans l'effort, il faut donner, donner et donner pour progresser.
Partage :  partage des défaites et des victoires mais aussi partage du savoir des vétérans au plus jeunes
Echange : Adversaires ou coéquipiers  se retrouvent non seulement pour parler de ce qu'ils ont en communs mais aussi de leurs différences.

And so what??? Me direz-vous!
Pas grand chose, si ce n'est que dans un monde que l'on qualifie, de manière argumentée ou pas, de plus en plus individualiste, il est parfois rassurant de voir que des valeurs aussi solides sont ancrées et ce quelle que soit l'activité qui les véhicule.
Mais peut être que pour certain, le réseau et l'activité de réseautage sont du sport ......

 

9 novembre 2009

"Et ça continue encore et encore...."

Dans un précédent billet, je parlais de cette sensation unique de la première fois. La première saveur de courir la course mythique qu'est le marathon est si forte qu'elle pourrait se comparer à son premier baiser. Un sensation si profonde, que, comme le dit un ami marathonien, une fois goûté on y retourne.

J'avais alors en suspens cette idée d'y retourner mais, pour dire vrai, je crois que je vais laisser un temps avant de faire un second marathon. Non pas pour éviter un effet addictif qui serait impossible à sevrer mais pour une raison plus simple: celui d'un autre challenge.

En y réfléchissant, qu'est ce qui donne cette saveur à cette course: L'envie d'arriver au bout des 42,195 km (sans tomber raide mort), tenir l'objectif qu'on s'est fixé ou l'améliorer, performer pour battre un record, dire tout simplement je l'ai fait, et enfin avoir du plaisir après les souffrances d'entraînements et de questionnement. La question est peut-être là, sauf pour les meilleurs qui "jouent" avec le chrono comme on jouerait à cache-cache. Le marathon fait partie de ces épreuves qui sont avant tout un challenge pour soi. Car le meilleur allié comme le pire adversaire de cette course s'est bien sa propre personne. L'exercice consiste alors à s'appuyer sur ses forces physiques et morales pour combattre ses propres faiblesses physiques et morales. Le vrai défi n'est pas tant de réussir cette course mais aussi de se défier soi-même. Personnellement, grâce au marathon, je viens de découvrir ce type de challenge et j'y ai pris goût. Mais alors me direz-vous?

Et bien dans le genre challenge, je prépare le projet de réaliser mon premier triathlon courte distance (pour les novices comme moi, le Triathlon CD est celui de l'épreuve olympique). J'ai donc 8 mois pour me préparer car c'est décidé ce sera celui de Paris.

Que les puristes et les vrais amateurs de marathons comme les membres de Courir le monde ne s'inquiètent pas ...je serai jamais très loin: sauf imprévu, je serai parmi ceux qui tenteront le semi de Paris.

8 novembre 2009

"Courir le Monde"

Un post juste pour signaler que je viens de devenir membre d'une communauté "courir le monde" joli titre pour rassembler des gens ayant le marathon comme passion: quelle soit naissante ou déjà bien ancrée chez certains membres (+ de 37 marathons pour certains). 

Ce site fait pour les coureurs par des coureurs veut non seulement partager autour du marathon mais aussi informer sur un nombre, certes pas exhaustif (du moins pas encore), de marathons organisés ici et ailleurs (comprendre en France et hors France). Il peut s'avérer intéressant de confronter plusieurs avis avant de faire une course


Alors avant de se lancer sur un marathon venez donc "courir le monde"

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