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de Panam à Dam
31 août 2009

VAM, FCM et VO2 max (suite et fin)

et oui pour en finir avec cette partie énergétique, le coureur de fond doit donc faire appel au système qui a le meilleur rendement tout en s'inscrivant dans la durée: la voie aérobie est donc privilégiée. Seulement, tout comme une voiture, il doit connaître le meilleur "régime moteur" (à savoir une adéquation entre consommation d'O2, vitesse et durée de la course).

d'où la connaissance de la VO2 max qui correspond à la volume maximum d'O2 absorbé par minute. Au delà de cette valeur ce sont les autres systèmes qui sont privilégiés. Cette valeur est intéressante pour connaître la VMA, la vitesse maximale aérobie: vitesse maximum au delà de laquelle le système aérobie ne peut plus répondre à l'ensemble des besoins énergétiques (la VO2max est atteinte). Pour les puristes à partir de ce seuil, l'oxygène n'est plus le facteur limitant. A cette allure et au delà, le coureur a atteint sa FCM (fréquence cardiaque maximum).

Au delà de l'aspect purement sportif, je trouve intéressant de voir que parfois tout est énergie: Pour courir, nous convertissons de l'énergie chimique en énergie mécanique, l'énergie chimique est produite à partir de ressources naturelles.

L'homme, par nature , ne s'inscrit-il pas dans une démarche Développement Durable???

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