Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
de Panam à Dam
9 novembre 2009

"Et ça continue encore et encore...."

Dans un précédent billet, je parlais de cette sensation unique de la première fois. La première saveur de courir la course mythique qu'est le marathon est si forte qu'elle pourrait se comparer à son premier baiser. Un sensation si profonde, que, comme le dit un ami marathonien, une fois goûté on y retourne.

J'avais alors en suspens cette idée d'y retourner mais, pour dire vrai, je crois que je vais laisser un temps avant de faire un second marathon. Non pas pour éviter un effet addictif qui serait impossible à sevrer mais pour une raison plus simple: celui d'un autre challenge.

En y réfléchissant, qu'est ce qui donne cette saveur à cette course: L'envie d'arriver au bout des 42,195 km (sans tomber raide mort), tenir l'objectif qu'on s'est fixé ou l'améliorer, performer pour battre un record, dire tout simplement je l'ai fait, et enfin avoir du plaisir après les souffrances d'entraînements et de questionnement. La question est peut-être là, sauf pour les meilleurs qui "jouent" avec le chrono comme on jouerait à cache-cache. Le marathon fait partie de ces épreuves qui sont avant tout un challenge pour soi. Car le meilleur allié comme le pire adversaire de cette course s'est bien sa propre personne. L'exercice consiste alors à s'appuyer sur ses forces physiques et morales pour combattre ses propres faiblesses physiques et morales. Le vrai défi n'est pas tant de réussir cette course mais aussi de se défier soi-même. Personnellement, grâce au marathon, je viens de découvrir ce type de challenge et j'y ai pris goût. Mais alors me direz-vous?

Et bien dans le genre challenge, je prépare le projet de réaliser mon premier triathlon courte distance (pour les novices comme moi, le Triathlon CD est celui de l'épreuve olympique). J'ai donc 8 mois pour me préparer car c'est décidé ce sera celui de Paris.

Que les puristes et les vrais amateurs de marathons comme les membres de Courir le monde ne s'inquiètent pas ...je serai jamais très loin: sauf imprévu, je serai parmi ceux qui tenteront le semi de Paris.

Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Publicité